Buenos Aires, impressions et correspondances.

Ya hace 24 horas que estoy en Buenos Aires. Après un vol douloureux au sens physique du terme long de 12h avec une heure de retard, l'atterissage dans la cité du bon air m'amène sur un sol inconnu. Passés l'immigration, les bagages et la douane, me voilà embarqué dans un taxi en direction de notre appartement de passage à Palermo (barrio de Buenos Aires). J'en récupère les clés et m'installe enfin dans cette ville dont la traversée nocturne m'a dévoilé autant de surprises que de tristes réalités en apparence. Le sommeil m'atteint, je rejoins les bras de Morphée pour me réveiller le lendemain au son des bruits quotidiens d'une agglomération de cette envergure quoique pas si bruyants ou dérangeants. Le matin de ce 7 juillet me réserve un froid saisissant. L'indépendance gagnée veut que j'aille faire mes commissions au supermercado le plus proche: Carrefour: une expérience humaine et époustoufflante! L'après-midi me réserve bien plus d'inattendus, de découvertes et d'impressions notamment après cette promenade dans Palermo et ses parcs du parc zoologique, au parc du trois février en passant par le jardin botanique ou l'hippodrome. Les premières sensations sont bonnes: la douceur de la luminosité hivernale qui pénètre les arbres par milliers dans l'ensemble des rues et du périmètre, arbres prestigieux qui imposent au passant la splendeur de leur feuillage si majestueux. L'hétérogénéité architecturale du quartier et remarquable entre immeubles très "haussmanisés" et déjà anciens et buildings résidentiels dans un pur style année 1970-1980 non périmé qui sied très bien au paysage urbain ainsi formé. Les couleurs sont particulières, le blanc et le vert étant dominants grâce à un soleil éclatant et réfléchissant arbres et façades. De nouvelles odeurs s'offrent à moi comme toutes celles qui pénètrent le voyageur dans les cités qu'il traverse. La soirée sera tout aussi charmante. A 20h j'ai rendez-vous avec mon parrain de l'université Francisco. Nous nous assayons au Starbrucks de l'Alto Palermo avenida Santa Fe. Malgré un espagnol hésitant au début, les mots et le débit viennent petit à petit parsemés d'accrocs et de fautes de langue. Cette première rencontre est un moment très intéressant. Il m'invite à manger des pizzas avec son frère chez lui et me propose une boisson typiquement argentine (même si d'origine italienne) "El farnet" alcool de plantes qui se boit avec du coca. Les discussions sont passionantes très vite la conversation du trio est orientée sport et football, mais tous les sujets sont abordés, même si le sujet principal reste le football, et - pour paraphraser les journalistes à la télévision - "la crisis de la seleccion argentina en la copa Americana". Pour une première soirée, c'est réussi. Quelque chose est venu me frapper irrémédiablement, une sensation de bien être, de liberté imperceptible, la réalisation d'un rêve et déjà beaucoup d'amour pour cette ville et ce pays.                   

                                                                                                                     Florian

Comments

[Vince]

Ces odeurs et couleurs d'ailleurs m'ont fait un peu voyagé, ça donne envie de venir faire la fête !

Surtout, si tu as un problème de conjugaison/orthographe/grammaire, n'hésite pas à contacter Felipe, Edwardo, La Machina ou moi :)

[Flo]

Jajajaja no! C'était un peu d'ironie, cela dit j'ai essayé de me faire conseiller à la caisse par des grands-mères. Au début j'ai eu quelques soucis de compréhensions mais ça va aller! Il faut s'habituer au ché, mais avec Fran et notre échange en espagnol il me semble déjà que mon espagnol s'est réenclenché!

[Flora]

"L'indépendance gagnée veut que j'aille faire mes commissions au supermercado le plus proche: Carrefour: une expérience humaine et époustoufflante" --> c'est-à-dire ??? Un(e) beau/belle caissier(ère) ? Un échange avec un philosophe égaré au rayon frais ? QUIERO SABERLO TODO